Le Poivre de Kampot
C’est le poivre traditionnel que nous utilisons en cuisine : le Piper Nigrum. Le poivre de Kampot est un des deux poivres au monde à disposer d’une IGP avec le poivre de Penja (Cameroun).
Noir, rouge, blanc et vert, ces 4 poivres sont en réalité la même baie préparée suivant des méthodes de séchage différentes.
Les grains de poivre qui arrivent sur votre table proviennent de petites fermes familiales qui abordent la culture du poivre avec intégrité et des pratiques traditionnelles utilisées depuis plusieurs siècles dans la région.
Alors que le Vietnam voisin s’est imposé comme le premier producteur mondial de poivre depuis une dizaine d’années, Kampot a, dans le même temps, joué la carte de la qualité et de l’exploitation artisanale durable, voire biologique.
Avec l’aide de l’Agence française du développement (AFD), l’indication géographique protégée (IGP) a été délivrée en 2010 pour le poivre de Kampot, puis reconnue en 2016 par l’Union européenne. Cette appellation est régie par l’association pour la promotion du poivre de Kampot (KPPA), qui regroupe environ 400 membres, dont de nombreuses petites plantations familiales qui peuvent vendre et exporter via la KPPA.
Pour en faire partie, il faut respecter un cahier des charges qui exige, entre autres, l’usage d’engrais et de pesticides naturels, le désherbage et la récolte à la main et un séchage au soleil, afin d’obtenir l’un des meilleurs poivres au monde.
C’est aussi le fruit d’un long héritage, qui remonte au moins au 13e siècle : le poivre, originaire de la côte de Malabar, en Inde, a été introduit au sud du Cambodge par les Chinois du Hainan. Sa culture a connu une forte croissance pendant le protectorat français, à partir des années 1870 : les grains étaient importés en métropole sous le nom de poivre d’Indochine. Pourtant, dans la seconde moitié des années 1970, les Khmers rouges en interdirent la production, misant tout sur la riziculture. Il a fallu attendre 2005 pour que se constitue la KPPA, sous l’impulsion d’ONG et d’entrepreneurs solidaires soutenant le renouveau des plantations.
source : Le routard/Web
Il se récolte non mûr, en début d’année lorsque les grains sont encore verts. Ils sont alors séchés au soleil donnant à la peau noire du poivre sa texture aride si caractéristique.
Son goût et son arôme sont surprenants. Son parfum est audacieux, riche, mais également délicat et subtil.
Le poivre de Kampot contient de la pipérine. Celle-ci stimule la production d’endorphines qui permettent de lutter contre la fatigue et la dépression. Le poivre est également reconnu pour sa capacité à lutter contre les problèmes de digestion et protéger les dents. Anti-inflammatoire et anti-douleur, il permettrait aussi de lutter contre l’hypertension.
- Aide à la digestion
- Lutte contre la rétention d’eau
- Soigne la dysenterie
- Calme les reflux
- Soulage les douleurs au ventre
- Agit positivement sur l’humeur
- Serait aphrodisiaque
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